Un air de rien comme un froissement d'aile.
De grand duc ,au grand vent, en été
Un air de rien,un air de rien
Un air de rien comme une caresse,
entre tes yeux pour t'endormir.
Un air de rien,un air de rien

Vois comme la vie surprend à chaque étage
Le bonheur revient quand tu ne l'attends plus.

Un air de rien comme une bulle de savon,
dans le bain nuptial en communion.
Un air de rien,un air de rien
Un air de rien comme le saut de l'ange
de la septième marche de l'escalier.
Un air de rien,un air de rienv

Vois comme la vie surprend à chaque étage Le bonheur revient quand tu ne l'attends plus.

Un air de rien comme un battement de cils
au petit matin quand le jour se lève.
Un air de rien,un air de rien
Un air de rien comme une porte ouverte,
un signe du destin ou une invitation...
Un air de rien,un air de rien

Vois comme la vie surprend à chaque étage Le bonheur revient quand tu ne l'attends plus.

Vois comme la vie surprend à chaque étage
Le bonheur revient quand tu ne l'attends plus.

Alone in the New Rose hotel,she's waiting for nothing
Elle reste seule la sirène rouge, une ciqarette entre les doigts.
Ce fantôme de l'opéra attendra la morsure de l'aube.
A la commissure des lèvres, une goutte de sang
B.monkey B.monkey

It's just a little song of love written in red on a piano
A song for Asia Argento,walking alone the moon above...

Palombella rossa au fronton d'une église.
Un héros de Stendhal au château de Versailles.
Est-ce la reine Margot, ce démon qui s'enfuit?
La fille d'Apollinaire est un tigre endormi.

It's just a little song of love written in red on a piano
A song for Asia Argento,walking alone the moon above...

Rome,ville ouverte,si loin déjà..Le livre de Jérémie, entre mes doigts s'est refermé.
Un soir de septembre pourtant, sur mon Vespa je partirai...
Et dans une contre allée peut-être, un jour nous nous rencontrerons.

It's just a little song of love written in red on a piano
A song for Asia Argento,walking alone the moon above...

Quand tu partais sur les chemins tu descendais rue Oberkampf, à bicyclette
Un antéchrist en amazone,en quête de n'importe quel dieu,à bicyclette
T'aurais croisé de bons copains,Buzy ou bien Jean_jacques Burnel, à la guingette,
T'as bu des bières avec Gainsbourg,a saint-antoine près du faubourg, oh Daniel!

Oh! oh! Daniel on the road again
Oh,!oh ! Daniel à travers le ciel!

Sorti d'un livre de Guyotat, pas le tombeau mais le coma oh Daniel!
Le revenant du dernier soir,une rose rouge sur ton bras noirOh Daniel!
Le coeur serré en bandouiller un sourire pour chaque de tes frères!Oh Daniel!
Le fils d'Artaud de Viviane Vog, le dernier des poètes maudits! Oh Daniel!

Oh! oh! Daniel on the road again Oh,!oh ! Daniel à travers le ciel!

Oh! oh! Daniel on the road again
Oh,!oh ! Daniel à travers le ciel!

Scalett Diva, Scalett Diva, allongée nue sur son sofa
semble une poupée sexuelle, deux p'tits serpents s'y sont lovés
un ange noir entre les cuisses qui semble dire, je t'attend
et s'envolerai à perdre haleine vers des soleils inacessibles

Comme un Asia dream Comme un Asia dream Comme un Asia dream, Comme un Asia dream

J'ai vu dans le soleil brûlant, une vierge noire me murmurer Viens mon Amour et serre moi fort Virgo libra,libre comme l'eau comme l'eau qui coule de nos yeux tels des poissons de lune brillants De mille éclats de verre brisés sur le perron des cathédrales

Comme un Asia dream,
Comme un Asia dream
Comme un Asia dream,
Comme un Asia dream

Cindy the doll,the doll is mine,je l'ai révée comme toutes les nuits...
la Du Barry en clair-obscur telle un vieille maitresse délaissée
qu'on retrouverait comme par magie à l'ombre d'une tombe profanée
non loin du chateau de Versailles, évanescente en plein été

Comme un Asia dream,
Comme un Asia dream
Comme un Asia dream
Comme un Asia dream

alentour de la ville coule un fleuve glacé
au delà de ce fleuve,des barricades insurmontables
par delà ces murailles errent des morts vivants.
ne pénètre jamais le territoire des morts!
dans cette ville de verre la vie semble pénible
dans les faubourgs crasseux,la révolte gronde;
ce n'est rien à coté de ce qui va se passer
si les murs de la ville un jour s'effondrent

Sauve-toi! sauve- toi mon amour!
Sauve-toi! sauve -toi mon amour!

vois cette ombre qui bouge à la surface de l'eau
ces deux yeux qui te guettent et puis l'odeur du sang
cette ville de misère,cette ville va brûler!
et les têtes vont voler et les bras et les pieds...

C'est pourquoi mon amour avant l'apocalypse,
sauve-toi vers le nord ou la vie est sereine
donnons nous rendez-vous au pied du grand calvaire
et courrons sans déelai et sans nous retourner;

Sauve-toi! sauve toi mon amour!
Sauve-toi! sauve toi mon amour!

Sois sage ô mon amour,endors toi tranquille.
Dans la soie noire des draps, repose calmement.
Ton corps nu devant moi, je n'y toucherai pas.
En rêve seulement je te caresserai.

Je connais tout de toi sans t'avoir pratiqué
la douceur de ta peau et tes grains de beauté.
Je tracerai de mémoire les contours de ton corps
entraperçus seulement par ce jeu de miroir;

Comme la mer se retire, je laisserai sur le sable
Quelques souvenirs brisés des coquillages amers.

Sache mon amour, mon impossible amour,
je gardes au fond de moi ces désirs les plus fous.
mon mystère, mon secret enfoui a tout jamais,
Chaque nuit se réveille comme un ardent poison.

Comme la mer se retire, je laisserai sur le sable
Quelques souvenirs brisés des coquillages amers.

Adieu mon bel amour, mon trésor interdit.
Je ne te verrai plus, jamais je ne t'oublierai...
Souviens toi de ce jour où tu m'as embrassé
Ne saurons nous jamais ce qu'on a échangé...

Comme la mer se retire, je laisserai sur le sable
Quelques souvenirs brisés des coquillages amers.

Kill me now, it's a kind of love
Kill me now, lové dans tes bras
Kill me now,et nouons nos doigts
Kill me now, conjurons le sort.

Le jour où la nuit viendra,que le vent se lèvera.
Lorsque le temps s'arrêtera,alors mon souffle s'apaisera.

Kill me now, it's a way of life
Kill me now,au creux de tes reins
Kill me now, comme un objet froid
Kill me now, Walter P.P.K

Le jour où la nuit viendra,que le vent se lèvera.
Lorsque le temps s'arrêtera,alors mon souffle s'apaisera.

Le jour où la nuit viendra,que le vent se lèvera.
Lorsque le temps s'arrêtera,alors mon souffle s'apaisera.

Il est sept heures du matin, le soleil sur ta peau,en douceur comme une caresse réveille Asia la princesse. Un papillon délicatement s'est posé sur ses collants blancs,c'est un signe à n'en point douter,un message des divinités.

Asia mignonne minaude comme une déesse,
Asia minor m'ignore...

Asia au musée du Louvre,ivre de peinture est de formes,s'abandonne telle Olympia au syndrome de Stendhal.
Les statues une à une prennent vie, Asia plonge de toile en toile.
De David au Caravage, de Goya à Lucas de Leyde...

Asia mignonne minaude comme une déesse,
Asia minor m'ignore...

Asia esquisse un sourire puis esquisse un croquis,elle s'excuse de ses cils quand ma main à frôlé sa peau.
Asiate majeure en cet instant,déambule dans les corridors,elle trouvera dans ce dédale un Graal à sa démesure...

Asia mignonne minaude comme une déesse,
Asia minor m'ignore...

plantez un romarin
et danses sur la tombe
car la morte est bien morte
c'est tard et la nuit tombe
c'est tard et la nuit tombe
dansons dansons en rond
la morte a clos ses yeux
que les dévots prient Dieu

Dors bien
Dors bien
Dors bien
Dors bien

que les dévots prient Dieu cherchons leur des prie Dieu La mort a fait sa ronde pour nous plus tard demain pour nous plus tard demain plantons un romarin et dansons sur la tombe la mort n'en dira rien

Dors bien
Dors bien
Dors bien
Dors bien

la mort n'en dira rien
priez les dévots morne
nous dansons sur les tombes

la mort n'en saura rien
la mort n'en saura rien
la mort n'en saura rien
la mort n'en saura rien
la mort n'en saura rien

Dors bien
Dors bien
Dors bien
Dors bien

le soir tombe sur la ville entre les tours et les buildings
une à une les lumières s'éteignent et les enfants s'endorment seuls
dos à dos dans la même vie, coeur contre tête le cul par terre
juste la lueur d'une cigarette dans la nuit noire de mon living...

no suicide memory
no suicide memory

je suis la et j'attends le retour du guerrier
de ce combattant du néant qui aime les moulins à vent
le come back de l'arlésien qui ne me fait même plus rire.
moi la danseuse hétéroclyte, entrechats et doc martens...

no suicide memory no suicide memory

et si un jour je m'en allais, direction le sud au hasard
vers Rome ou le ciel est plus pur, les églises y ont plus de passions
a Corte le soleil est rouge quand il réchauffe mes draps nuptiaux
d'autres autels, d'autres lumières pour m'accueillir et m'y lover.

no suicide memory no suicide memory

Alone in the New Rose hotel,she's waiting for nothing
Elle reste seule la sirène rouge, une ciqarette entre les doigts.
Ce fantôme de l'opéra attendra la morsure de l'aube.
A la commissure des lèvres, une goutte de sang
B.monkey B.monkey

It's just a little song of love written in red on a piano
A song for Asia Argento,walking alone the moon above...

Palombella rossa au fronton d'une église.
Un héros de Stendhal au château de Versailles.
Est-ce la reine Margot, ce démon qui s'enfuit?
La fille d'Apollinaire est un tigre endormi.

It's just a little song of love written in red on a piano
A song for Asia Argento,walking alone the moon above...

Rome,ville ouverte,si loin déjà..Le livre de Jérémie, entre mes doigts s'est refermé.
Un soir de septembre pourtant, sur mon Vespa je partirai...
Et dans une contre allée peut-être, un jour nous nous rencontrerons.

It's just a little song of love written in red on a piano
A song for Asia Argento,walking alone the moon above...

Comme l'enfer m'ouvre ses portes
je dégrafe sa robe en douceur
j'n'ai rien signé,ni pacte ni chèque en blanc
mais j'donnerais tout ma chemise mon sang, jusqu'à mon âme...

De toute façon à cet instant
je ne contrôle plus rien du tout
de toute façon à ce moment
je suis réellement prêt à tout.

L. COMME L'ENFER EN SA BEAUTÉ
EN SA BEAUTÉ FUT MON DESASTRE
L. COMME L'ENFER EN SA BEAUTÉ
SOUMIS À L'ATTRACTION DES ASTRES.

Je reste là comme hébété
abandonné sur la moquette
au pied de celle qui dort en paix
et dont la nudité me happe

Ses petits seins en contre jour
semblent deux cibles émouvantes
son corps m'entraîne et me cyclone
comme un tomahawk en pleine tête.

L COMME L'ENFER EN SA BEAUTÉ
EN SA BEAUTÉ FUT MON DESASTRE
L. COMME L'ENFER EN SA BEAUTÉ
SOUMIS À L'ATTRACTION DES ASTRES.

Entend le lit qui craque, entend le bois qui vit et bois ce que je vis, je vis ce que tu bois en insouciance.

De ces quelques instants de silence, de minutes d'un autre monde, entre deux regards échangés entre deux clin-d'oeils a parté.

Je te sens si prés de moi ce soir,cette nuit livresque étendue sur le lin blanc humide et froid sortie d'un film de Deville.

C'est l'hiver qui frappe a la porte, dans son grand manteau de laine noire, la surprise d'un soir de fête, agapes et fumées en partage.

Tiens ce corbeau qui frappe au carreau, c'est un cousin qui vient du nord, il nous apporte son réconfort, épaule amie et coeur ouvert.

Il nous abrite sous son aile et nous emporte en un battement par delà les forets profondes avec lui dans cet autre monde.

Je me souviens tu finissais tous les verres de vin sur la table,tu te souviens moi je lapais le vin de Cahors sur ton corps.

Mais ces transports d'un autre siècle ne valent rien en comparaison des transportations vénusiennes de ton corps nu sur mon poitrail

JE VOUDRAIS PASSER TOUS MES HIVERS AVEC TOI
L'HIVER LE TEMPS ARRÊTÉ
LOVÉ POUR L'ÉTERNITÉ.

Rue des époux Baert-degryse j'ai mordu la poussière
j'ai cassé l'épée de Jeanne D'arc et enterré ma clarinette
mais dans mon cabas de cuir noir j'ai planqué l'argenterie
mes têtes de morts et mes squelettes et les cendres de mes ancêtres

RUE DES ÉPOUX BAERT-DEGRYSE
JE N'Y RETOURNERAI JAMAIS...
RUE DES ÉPOUX BAERT-DEGRYSE
JE N'Y RETOURNERAI JAMAIS...

Telle une boussole désaimantée j'n'indiquerai plus le Nord
et les cimetières de mon passé au vent mauvais je les laisserai
la forge et l'usine Fives Lille Caille sont désormais inanimées,
mon verre de bière s'est renversé sur la toile cirée déchirée...

RUE DES ÉPOUX BAERT-DEGRYSE
JE N'Y RETOURNERAI JAMAIS...
RUE DES ÉPOUX BAERT-DEGRYSE
JE N'Y RETOURNERAI JAMAIS...

Debout, là, près de la fenêtre, je ne fais plus grand chose
que voir le temps qui coule et j'attends .
J'attends de voir si l'amour de ma vie
va venir me prendre et m'aider à partir.
Alors j'attends

Et je perds du terrain et je sais qu'il faut réviser mes prétentions,
et c'est tant mieux.

Assis, là, près de la fenêtre, je ne fais plus grand chose
que voir le temps qui coule et j'attends .
J'attends de voir si l'amour de ma vie
va venir me prendre et m'aider à partir.
Ainsi j'attends..

Et je perds du terrain et je sais qu'il faut réviser mes prétentions,
et c'est tant mieux.

Couché, là, près de la fenêtre, je ne fais plus grand chose
que voir le temps qui coule et j'attends .
J'attends de voir si l'amour de ma vie
va venir me prendre et m'aider à partir.
Et j'attends..

Et je perds le contrôle et je sais qu'il faut réviser mes prétentions,
mais c'est tant mieux, tant mieux!

De toute façon un jour ou l'autre, chacun doit partir alors,
maintenant !

Maintenant !

Route de campagne en Normandie non loin de la ville des Andelys
la DS file à l'horizon et les pneus crissent sur le goudron
L'autoradio joue pour mémoire cette chanson d'Higelin' Remember'
entre les sièges de cuir noir une bouteille de Johnny Walker

Là se terminaient nos vingt ans pas suicidaire mais inconscient
nous jouions avec la chance avec un peu trop d'insouciance
nous roulions dans les pâturages ivres d'amour d'alcool aussi
c'est peut être un autre voyage qui nous faisait tellement envie .

RENDEZ VOUS AU PIED DU DÉSERT
POUR SE BAIGNER DANS LA RIVIÈRE
RETROUVONS L'ORIGINE DU MONDE
À TAROUDANT OU AU SOUDAN

Des promenades à travers champs au milieu des meules de Monet
direction la Seine en été au bord de la falaise, au vent
moi assis au pied de la Vierge je cherche un signe un hiéroglyphe
qui me montrera le chemin la croix n'sera pas mon fardeau

mais quelle voyageuse magnifique arrivera un soir sans lune
et ouvrira la portière d'une 2cv à tête d'épagneul
pour m'emmener en hélico en Chine ou au temple d'Angkor
retrouver l'origine du monde ou sinon la réinventer.

RENDEZ VOUS AU PIED DU DÉSERT
POUR SE BAIGNER DANS LA RIVIÈRE
RETROUVONS L'ORIGINE DU MONDE
À TAROUDANT OU AU SOUDAN

Le cours de l'eau au Cambodge est capricieux et insolent,
Il change de sens à chaque hiver, indolent et velléitaire.
Les petits ruisseaux des forêts transportent des milliers de vies,
Des têtards s'y sont égarés croyant trouver le paradis
Les caniveaux parisiens ont plein d'histoires à raconter,
Des seringues du petit matin aux préservatifs usagés.
Le niveau de l'eau dans les verres varie en fonction du buveur,
Noyé ou bien a double dose, les pastis mènent à la cirrhose.

Où mène le chemin de l'eau, Vers quel Eden, quel monde nouveau,
Où se retrouveront deux enfants Pour un ultime recommencement?

La goutte d'eau, sur ta peau coule le long de ta joue,
S'arrête pile au niveau du coeur, enfin c'est là que je l'ai bu
Etait-ce une perle de rosée tombée de tes rêves matinaux
Ses reflets bleutés indigos éblouiront toute la journée.
Etait-ce une pluie lacrymale, larme de joie ou de plaisir,
Laisse la nostalgie t'envahir quand l'osmose devient optimale.
Etait-ce une bulle de champagne jaillie de ma coupe nuptiale,
Qui saoulera mes nuits virginales pour de plus lubriques campagnes.

(Refrain.)

Où s'arrêtera Ophélie qui flotte nue au fil de l'eau,
Dans la couche de quelque pervers ou dans les bras de son amant.
Les roseaux qui frôlent son corps et qui frémissent au vent du Nord,
Tracent un chemin initiatique pour les héros de la Baltique.
Mais n'essaient donc pas de savoir où mêne le chemin de l'eau,
Garde la naïveté de l'enfant, l'illusion propre à l'ignorant.
Fais une halte, profite un peu de la ligne de partage des eaux,
Partir à droite, partir à gauche, tous les fleuves mènent à l'océan !

(Refrain.)

Un sentier sous bois
nous mène sur les bords
des fossés démesurés prés de la porte sud
d'Angkor-Tom
quel fouillis de lianes
quel mêli mêlo
magique antédiluvien borde ce chemin
sinueux, enrobé de fougères
non loin des rizières
se baigne une jeune fille Khmère
Botum

MON COEUR EST ENCORE À ANGKOR.
MON COEUR EST ENCORE À ANGKOR.

C'est dans ce décor
incomparable
que se cache la case paternelle
de Botum
la case est adossée
à la colline de Batkeng
surmontée de ruine, c'est là que j'ai connu
Botum
des trésors singuliers
se cachent à chaque regards
les ombres de Shiva guideront nos pas
Botum

MON COEUR EST ENCORE À ANGKOR.
MON COEUR EST ENCORE À ANGKOR.

Mon amour mon amour je t'appelle pour te dire
Le pastis est servi là-bas sur la terrasse
Dans la maison de Jeanne les cigales chantent encore
Les amis sont assis au frais sous la tonnelle

Ça n'arrive pas qu'aux autres j'aurai dû m'en douter
Mais j'attendais bien mieux qu'une mauvaise série noire
Pour une nuit d'été en ville j'aurai vendu mon âme
Maintenant les volets sont fermés à jamais

Ce n'est pas qu'une affaire de femme mais qui peut dire qui peut juger
Toi seule le sait et moi je pleure
Comme elle respire calme et tranquille...
Quant à moi je rêve encore de miracle!

Les impatiences sauvages un soir d'été se sont fanées
Et leurs pétales au vent léger vers le midi les emportait
Les impatiences sauvages un soir d'été se sont fanées
Et leurs pétales au vent léger vers le Midi les emportait

Rossignol, rossignol de mes amours, envole toi et quitte ta prison dorée
Et les côtes de la Baltique, file vite vers le Sud ou t'attendent les tiens

Je t'avais écrit une lettre, une lettre du 22 décembre
Que le Marquis De Sade m'avait inspiré
Cette lettre parlait de fuite et main qui accompagne
Les vivants comme les morts bien au delà des limbes

(Refrain.)

L'orage déchire le ciel
Souviens-toi de l'enfer
Le vent est bien moins froid que toi
Passent les jours et les semaines, tu ne changeras jamais,jamais

L' automne toujours l'automne, Malibu...

La lune est au plus rouge et elle n'arrange rien
Ton silence ma violence non plus
Pourquoi y croire encore car le temps nous sépare
Passes les jours et les semaines

L' automne toujours l'automne, Malibu...

Pourquoi y croire encore car le temps nous sépare
L'orage déchire le ciel
Souviens-toi de l'enfer,nous y étions tout deux...
Passes les jours et les semaines

L' automne toujours l'automne, Malibu...

Ce n'était pas en Juin
ce n'était pas à Las Vegas
c'est dans mes bras un Mercredi
que vers midi tout à fini.

DEATH IN PEACE
REST IN PEACE
DANS MON COEUR
À JAMAIS
DEATH IN PEACE
REST IN PEACE
À PARIS
POUR LA VIE

Loin des routes de campagne des Flandres
loin des pavés du vieux Lille
Loin des cénacles de poésie
Et loin du penseur de Rodin
Très loin d'Orphée de Jean Cocteau
de Guernica de Picasso
De Saint John Perse, de Segalen
Et très loin d'Ulysse, d'Ithaque...

DEATH IN PEACE
REST IN PEACE
DANS MON COEUR
À JAMAIS
DEATH IN PEACE
REST IN PEACE
À PARIS
POUR LA VIE

Le jour se lève enfin sur les vernis écaillés
les paires de bas effilés posés à même le sol
Les sous-vêtements déchirés les bouteilles de vodka vidées
le rouge à lèvres sur l'oreiller et la nausée qui m'envahit...

Poor Black ROSE Drunk in a bad cave
Poor black ROSE You can forget my name

Où se cachent les filles d'antan, les jeunes filles de ma jeunesse
qui pianotaient avec douceur Satie et ses gymnopédies?
Quand elle passait de bon matin, quand elle passait à bicyclette
l'océan me barrait la route mais je lui parlerais quand même...

Poor Black ROSE Drunk in a bad cave
Poor black ROSE You can forget my name

Laissons là nos vieilles romances
nos armoires sans clef où se cachent les loups
nos Booz endormi, nos chercheuses de poux
tous ces rêves écrits qui peuplaient notre enfance
Nos chants du présent sont moins prosaïques
Nos armoires sont pleines d'amants entassés
de filles endormies complètement pétées
l'ère du fibre optique n'est pas onirique.

Poor Black ROSE
Drunk in a bad cave
Poor black ROSE
You can forget my name

Couché sur ton lit de fougère,
un rayon du soleil traverse quelques feuilles,
se pose sur ta peau calme,
et toute l'énergie du ciel se transmet.
Nulle fourmi ne t'inquiète,
tu reçois en plein coeur d'ardents pouvoirs protecteurs.
Où que tu ailles, en quelque lieu inconnu de tous,
que tu reconnaîtras pourtant.

(Refrain)

Passe la porte du temple, à la troisième colonne, prends le couloir à droite et va jusqu'à l'autel.
Pose un genou à terre et lève les yeux au ciel, là, tu me devineras...
Relève toi et marche, jusqu'au dernier jardin.
Au fond, oui tout au fond, au premier fromager, je t'attendrai.
Nous nous rencontrerons et tu entendras cette dernière chanson d'amour,
Last Song...

Faisons Ensemble un Rêve Divin et Inouï
Nous Avançons la Nuit, Doux tout doucement...
Faisons Ensemble un Rêve Divin Inassouvi
Nous Avançons la Nuit Délicatement...
Faisons Ensemble un Rêve
Faisons Ensemble un Rêve
Faisons Ensemble un Rêve
D'amour.

Ne lâche pas ma main.

A l'envers des matins de vent,
Quand tout s'enlise en un instant,
J'inscrirai sur les carreaux froids
Vanitas de Vanitas !

Écoute la valse noire du temps,
Chante, danse éternellement.
Et retiens bien son nom " Mystère "
C'est la valse noire

Pensée de mort sur velours vert,
Où sont mes trois soeurs en hiver ?
Dans cette ville qui s'efface,
Juste dans ma mémoire des traces.

Mais des souvenirs en pagaille
Qui nous construisent comme des murailles.
Je n'en retiendrai qu'un hélas !
Vanitas de Vanitas !

Écoute la valse noire du temps,
Chante, danse éternellement.
Et retiens bien son nom " Mystère "
C'est la valse noire

Comme un écho de valse noire
Qui nous revient en aparté
Et qui restera à jamais
Juste un fragment de notre histoire

Le jour ou je mourrai sera un jour comme les autres,
Mais sans doute bien plus long.
Je m'allongerai les yeux pleins de larmes,
Et lorsque mes paupières déborderont
Approche-toi de mon oreille et dis moi que tu m'aimes.

Le jour ou je mourrai sera un jour comme les autres,
Mais sans doute bien plus long.
Je saurai alors que je suis pardonné de tout.
Et je m'en irai dans un dernier souffle très léger
Sur tes paupières.

Le jour ou je mourrai sera un jour comme les autres,
Mais sans doute bien plus long.
Je t'embrasse parce que je t'aime,
Pardonne-moi de te laisser seul.
Mais nous nous retrouverons un jour pour l'éternité.

It's only a khmer song between wind and thunder
Forever a love song for people who silently suffer.

Une jeune fille khmère se douchait sous la pluie.
Elle ne portait qu'un khrama rouge et blanc noué autour des seins.
Nous contemplions curieux ses ablutions diurnes,
Et le tonnerre qui gronde au loin, à Ponchentong
N'empêchera jamais l'apsara de danser.

It's only a khmer song between wind and thunder
Forever a love song for people who silently suffer.

Je me souviens des éviers froids, des langes qui séchaient par terre,
Des mains de Sina la douce, de son sourire d'ange
Nous repartirons un jour un foulard noir noué autour du cou,
Vers ses pays magiques,
 "c'est un trou de verdure où coule une rivière "

It's only a khmer song between wind and thunder
Forever a love song for people who silently suffer.

J'ai souvenance de villes anciennes, trottoirs trop gris, goudron mouillé.
Je m'y revois traînant mes bottes près des voies ferrées, des canaux.
Le vent soufflait dans mes cheveux et la pluie coulait sur mes joues,
Moi, regardant loin vers la mer, j'ai su qu'il me faudrait partir.

J'ai souvenir de lycée, premiers regards exorcisés,
J'ai bu des bières dans ce café, café français où tu passais.
J'aurais voulu que tu t'arrêtes toi tu voulais que je t'arrête
Mais en retour, sans un regret, c'est ma plus belle histoire d'amour.

Souviens-toi de Valenciennes, ville entre terre et ciel,
Souviens-toi de Valenciennes, ville entre ciel et terre.

Je reviendrai à Valenciennes, nourri d'espoir, fort et nouveau,
Pour les montagnes qui noircissent, comme une blessure mal refermée.
Je reviendrai à Valenciennes y retrouver l'Étoile du Nord
Et cracherai sur mon passé pour qu'une aube nouvelle s'embrase.

Souviens-toi de Valenciennes, ville entre terre et ciel,
Souviens-toi de Valenciennes, ville entre ciel et terre.
Souviens-toi de Valenciennes,
Souviens-toi de Valenciennes

Je survolais en rase-mottes pagodes et temples à foison le long des noeuds des méandres de ce fleuve ocre nommé Mekong.
La végétation luxuriante semblait comme sortie d'un rêve, les parfums d'herbe de durian,
Transperçaient presque la carlingue.

Descendant le Tonlé Sap, crabe tambour imaginaire, le vrombissement des moteurs alimentait toute notre ivresse.
Nous croisions quelques naïades se baignant près de la rive, la nostalgie qui m'emporte a des relents ambigüs.

Soksabaye-te, soksabaye

Nous buvions des Angkor Beer au frais des ventilateurs dans la chaleur lourde et moite en pleine saison des pluies.
Tout semble si calme si paisible quand crie le gecko; la nuit,
Rien ne laissait présager les chars les kalashnikovs

Soksabaye-te, soksabaye

Mais des larmes de sang coulaient le long des statues de pierre que l'on admire là-bas dans ce temple, Tap-rom
En un long cycle infernal la nature prend le dessus, de la colère des Dieux khmers ne restera que des ruines

Soksabaye-te, soksabaye

Une feuille de fromager frissonne sous la pluie
Le vent des alizés qui s'engouffre en catimini
Sur la terrasse des éléphants tu te balades nonchalamment
Tu ne peux pas imaginer que dans l'ombre guette le serpent

Toi tu seras un jour le dernier des éléphants
Face à l'adversité jamais tu n'abandonneras
Rien n'arrêtera ta course pas même cette pluie de sang
Car le dernier des éléphants jamais ne mourra.

C'est le tonnerre et la foudre, c'est un tremblement de terre,
C'est Shiva dont la colère s'abat sur le peuple khmer.
Sur la terrasse des éléphants soudain des cris et du sang,
C'est le carnage le brasier, il n'y aura pas de survivant.

Dans le bassin près du Bayon,
Un éléphant s'abreuve paisible.
Sur la terrasse des éléphants, gisent des milliers de serpents rouges,
Et depuis lors rien ne bouge que l'ombre d'un éléphant.

Ce n'est sûrement pas l'image de Kay Kendall qui me reviendra en mémoire quand je poserai les pieds sur le sol humide de cette province nommée Kandal.
C'est plutôt l'image d'un enfant au regard noir qui m'est apparu en éveil soudain comme sorti d'un rêve et je l'ai serré si fort qu'il m'a caressé de ses cils.
Quand nous nous allongerons tous deux dans l'herbe folle écoutant Current 93, Nick Cave fera lui aussi alors partie du décor.
Restons tapis jusqu'à l'aurore.

Kay Kendall in Kandal, Kay Kendall Kay Kay in Kandal

J'ai du mal à imaginer toute une vie passée loin de toi,
Qu'ici même, demain ou plus tard, la guerre aura raison de nous

Des maisons en flammes, toutes les maisons que j'aime
Mes amis sont morts, tous les amis que j'aime.
Et ça claque dans ma tête, et tout ce bruit au dehors,
Le souvenir de toi, que je ne verrai

J'ai du mal à imaginer toute une vie passée loin de toi
Qu'ici même, demain ou plus tard, la guerre aura raison de nous

Tout a disparu, je n'ai plus rien reconnu.
Il ne reste que des cendres, la ruine de notre mémoire.
Je ne peux même plus pleurer, peut-on encore espérer
Ne plus revoir jamais tant de folie, tant de morts.

J'ai du mal à imaginer toute une vie passée loin de toi
Qu'ici même, demain ou plus tard, la guerre aura raison de nous

Un ciel bleu impavide que l'on ne trouve que là
Des lumières translucides, une apocalypse
Villes fantômes hors saison au bout de l'horizon
Où l'on attend toujours là tout peut arriver.

Visage inattendu sorti de la mémoire
Ou poème oublié comme arraché au ciel,
Que l'on transpirerait tous les pores de la peau,
Et qui nous mouillerait les cheveux et les âmes.

C'est la mer du nord, encore qui m'endort,
Je m'y réveillerai naïf, à l'aurore.
Je serai le phoenix banal et westernien,
Et qui t'emmènera vers des cieux plus sereins.

Ce n'est pas sur le sable que j'inscrirai ton nom,
Car le vent d'Angleterre étouffe tous les cris.
Plage de sable fin endormie sous la neige,
Les bourrasques bientôt emporteront le tout.

Ton nom il est gravé au plus profond de moi,
Et je te chercherai dans tous les bars du monde
Dans tous les bars du monde de tous les ports du monde,
Et je prierai les Dieux, et je prierai les Dieux.

Je suis désormais sans visage
En quête de ma propre voix
Je poserai mes yeux perdus
Sur la nature endormie

Trois regards sur un paysage.
Puis sur ta robe détachée
Je poserai ma joue tranquille
Une prière pour l'instant.

Où donc me mèneront mes pas
Vers le chemin de la guérite
Vers un repos des plus paisible
Où vers une nuit souhaitée

Pour ne pas dire désirée
Moi j'arriverai le premier
Et vous attendrai patiemment
C'est fini vraiment de rêver.

Enfin le chant d'une colombe
Pythie annonçant le chaos
Cassandre et son regard charmeur
Aux portes du palais du Louvre

Je ne parle pas du miroir
Que nous traverserions ensemble
Mais du sang du poète qui coule
Entre mes doigts et sur la pierre.

Chaque feuille qui tombe m'éloigne un peu plus de toi
Chaque feuille qui tombe me rapproche un peu plus de toi

Caché derrière une colonne Dans la cour du palais royal
La cérémonie n'avait Pour le moment pas débuté

Quant au son des takkhés S'avançaient comme un enchantement
Myriades d'étoiles bigarrées Que l'on nomme Apsaras

Ces jeunes danseuses éblouissantes Qui au dire d'un certain Rodin
Représentaient sur cette terre La perfection en la matière.

Déclenchaient dans mon cerveau Un cataclysme dévastateur
Un raz de marée enivrant Qui m'emportera à jamais.

De toutes ces jeunes filles khmères L'une d'entre elles m'envoûta
Ce n'était pas la plus jolie Ce n'était pas la plus fine

Mais elle portait dans son regard Tant d'étreintes croisées
Que je ne parvins à jamais Quitter ses mouvements des yeux.

Quand je devrai finir mes jours Au soleil en pleine lumière
Je finirai contemplatif Au bord du Mekong en été

Je quitterai non sans regrets
Murs de briques et regards fiers
La terre de France et mon passé
Pour d'autres rives et d'autres rêves.

Qui ne craint les tourments
Du fleuve Styx
Est admis en ces lieux
Irrévocables et mystérieux

File au gré du vent, file au fil de l'eau, mon bateau
File au gré du vent, file au vent mauvais, sans respect
Largue les amarres, oublie ton passé, mon amour
Souque à perdre haleine, vers d'autres soleils,
Pour toujours

Vers la demeure d'Hadès
Nous naviguerons
Côte à côte invincibles
Au milieu du royaume des Ombres

File au gré du vent, file au fil de l'eau, mon bateau
File au gré du vent, file au vent mauvais, sans respect
Largue les amarres, oublie ton passé, mon amour
Souque à perdre haleine, vers d'autres soleils,
Pour toujours

Une fleur d'Asphodèle
Entre les dents
Sans crainte des Furies
Nous voguerons.

Place Saint-Ferdinand les amants ont le temps
C'est comme un océan, un tonnerre, un volcan
Place Saint-Ferdinand tournent tournent les gens,
Place Saint-Ferdinand tournent tournent les gens

Les amoureux de la place Saint-Ferdinand
Ont les mains souricières tout au fond de leurs poches
Elle lui dit sois fort, doux et fort en même temps,
Il lui dit qu'elle est belle, bien plus belle qu'une Porsche.

Refrain

Les amoureux de la place Saint-Ferdinand
Trinquent à leur présent un p'tit verre de Visan
Ils rêvent de baptêmes et de fêtes païennes
Dansant sur les anatoles d'une petite musicienne.

Refrain

Les amoureux de la place Saint-Ferdinand
Ne veulent pas se raconter les hijacks, les guerres au Liban
Ni les hôpitaux glaçés, les virus et les overdoses
Les cancers, les accidents de la route et toutes ces jolies choses.

Refrain